Les beaux jours sont de retour et avec eux… les allergies au pollen. Pour savoir si on en est victime, il faut reconnaitre les symptômes de l’allergie au pollen. Il est ensuite essentiel d’identifier l’allergène qui la déclenche et sa saison. Cela vous permettra de tenter de vous en tenir à l’écart. Mais aussi d’engager des traitements : soit pour en soulager les effets, soit curatifs.
Sommaire :
Connaissez-vous la « rhinite allergique » ou préférez-vous le plus poétique « rhume des foins » ? Quel que soit le qualificatif, l’allergie au pollen fait des ravages, touchant 10 à 20% des Français. Ce chiffre a doublé en 10 ans.
L’un des premiers indices est la rapidité d’apparition des symptômes accompagnant l’allergie au pollen : de quelques minutes à 2 ou 3 heures !
Concrètement, le process allergique est assez simple. Libéré par des arbres ou des plantes, le pollen est inhalé ou reçu dans les yeux. Ce contact déclenche une inflammation au niveau des yeux (conjonctivite) et des muqueuses du nez (rhinite) se traduisant par des yeux larmoyants ou piquants, un nez qui coule ou obstrué, une gorge irritée, une vilaine toux.
Pire, des formes plus sévères peuvent apparaître, comme l’asthme, l’urticaire ou l’eczéma.
Rhinite allergique et asthme allergique coexistent souvent, puisqu’au moins 80% des asthmatiques souffrent également de rhino-conjonctivite allergique, tandis qu’environ 20% des patients ayant une rhinite allergique sont également asthmatiques.
Mais quels sont les symptômes de l’allergie au pollen ? Voici 4 points importants :
Et chaque année, c’est la même chose ! Car une personne allergique est touchée tous les ans à la même période, et avec les mêmes symptômes, dont la durée et l’intensité peuvent toutefois varier.
Pour compliquer l’affaire, la plupart des gens ne sont allergiques qu’à quelques, voire un seul, allergènes. Pour en avoir le cœur net, il faudra consulter un allergologue qui vous permettra d’identifier votre allergène via un bilan allergologique.
L’idéal est bien sûr un traitement de fonds. Ça tombe bien, il en existe un assez efficace : la désensibilisation. Il consiste à intégrer, à petites doses, l’allergène responsable des phénomènes allergiques, pour que l’organisme s’immunise lui-même contre lui. Celle-ci est réalisée par injection sous-cutanée sous contrôle médical ou par prise sublinguale (gouttes buvables) ou orale (comprimés), en fonction des résultats du bilan allergologique. Selon les cas, 70 à 94% des personnes sont ainsi protégées.
On peut sinon prendre des médicaments pour soulager les effets de l’allergie :
Eviter les contacts avec l’agent allergène reste le meilleur moyen pour supporter vos crises d’allergie. Pour cela, un certain nombre de réflexes s’imposent :
Commençons par les plantes aux risques d’allergies « très élevés » ! Méfiez-vous :
Prenez garde aussi à d’autres espèces, qui elles génèrent un risque « élevé » : le platane ; le chénopode, l’amarante ; le plantain.
Vous pouvez connaitre chaque jour le risque allergique pour chaque espèce dans votre commune et des solutions pour le combattre sur https://recosante.beta.gouv.fr/. Ce site vous propose aussi de vous abonner à des alertes pollen.
L’allergie au pollen est une allergie saisonnière qui fait le plus souvent son apparition durant le printemps et l’été mais qui peut durer jusqu’en automne. À ces saisons, les pollens de graminées, d’arbres et d’arbustes se trouvent en suspension dans l’air et les températures chaudes et sèches favorisent sa propagation.
Alors que les allergies printanières sont causées par le pollen des arbres, les allergies automnales sont issues des mauvaises herbes, l’ambroisie étant la principale responsable.
Plus précisément :
– de janvier à avril sévit le cyprès ;
– en février/mars le noisetier ;
– en mars/mai, le frêne ;
– en avril/mai c’est au tour du bouleau ;
– de mai à juillet, ce sont diverses graminées qui sont à redouter ;
– suivis en juin/juillet du châtaigner,
– en aout/septembre, de l’ambroisie.
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