Touchant un adulte sur trois, dont deux tiers des plus de 65 ans, l’hypertension artérielle est le premier motif de consultation en médecine générale. C’est une affection chronique. Mais elle se soigne très bien et les traitements sont très efficaces pour se protéger de ses complications. Elle peut être prévenue ou combattue par une évolution de ses modes de vie et de son alimentation. Et traitée par un accompagnement médicamenteux adapté.
Sommaire :
Peut-être êtes-vous – comme la moitié des hypertendus – sujet à l’hypertension artérielle sans le savoir… ?
La plupart des personnes touchées ne ressentent en effet aucun symptôme et l’hypertension est souvent découverte de manière fortuite par leur médecin. Ainsi la moitié des hypertendus seulement aurait conscience de leur hypertension ! Et la moitié de ceux-ci seulement suivrait un traitement par médicaments antihypertenseurs. Ces derniers sont efficaces puisqu’ils permettraient à la moitié des patients d’atteindre une pression artérielle normalisée.
Et pourtant l’hypertension artérielle est la maladie cardiovasculaire la plus fréquente, et constitue même la première pathologie chronique en France. On estime qu’un adulte sur trois est touché.
Malgré cette absence de symptômes, quelques signes peuvent toutefois vous alerter :
Des signaux assez faibles, au final. Aussi seuls des examens systématiques (consultations, médecine du travail, au cours d’une maladie…) peuvent permettent d’identifier des chiffres tensionnels trop élevés.
Coté facteurs de risque, l’âge joue un rôle majeur. Puisque si l’hypertension concerne seulement 10% des 18-34 ans, elle frappe 65% des plus de 65 ans et 90% des plus de 85 ans. On notera aussi que les hommes sont touchés plus précocement que les femmes, du moins jusqu’à la ménopause de celles-ci.
Mais d’autres facteurs de risque peuvent favoriser l’hypertension artérielle :
L’hypertension peut conduire à de graves conséquences sur la santé si elle n’est pas traitée. Elle représente l’une des principales causes de complications cardiovasculaires, cérébrovasculaires ou neurodégénératives.
Les principales sont :
– l’accident vasculaire cérébral (AVC) ;
– la cardiopathie ischémique (angine de poitrine, infarctus du myocarde) ;
– l’artériopathie des membres inférieurs ;
– l’insuffisance rénale chronique ;
– la rétinopathie ;
– une maladie neurodégénérative (Maladie d’Alzheimer et apparentées).
Le premier moyen de combattre son hypertension est d’adopter une bonne hygiène de vie :
Hypertension artérielle signifie pression excessive dans les artères. Elle accélère le vieillissement du cœur et des artères. Le travail du muscle cardiaque est augmenté en raison de la pression plus forte à laquelle il est soumis.
Pour savoir si vous êtes hypertendu, il faut comprendre que la pression artérielle est évaluée par deux valeurs :
Les chiffres indiqués par le médecin sont généralement en cmHg : il vous indique par exemple 14-9 :
– 14 correspond à la PAS,
– 9 correspond à la PAD.
L’objectif est de faire baisser la tension artérielle en-dessous de 140/90 mmHg quand elle est mesurée chez le médecin, et inférieure à 135/85 mmHg quand elle est réalisée en automesure chez vous.
Il n’y a toutefois pas de valeur cible de pression artérielle mais une fourchette de pressions. Ainsi en-dessous du seuil 14/9, il existe plusieurs définitions :
L’âge est un facteur important à prendre en considération. Ainsi :
Pour que ce diagnostic soit valable, ces résultats doivent être constatés au cours de deux prises, séparées de quelques semaines.
Le sel provoque une rétention d’eau. Ainsi en ingurgitant du sel, l’organisme accumule une plus grande quantité d’eau conduisant à une augmentation de la pression artérielle. Or nous consommons en moyenne 8,5 grammes de sel par jour. Bien trop ! 5 à 6 grammes suffiraient et permettraient de faire baisser son hypertension sans traitement. Diminuer sa consommation journalière de 1 gramme pourrait ainsi réduire la tension artérielle jusqu’à 1 cmHg.
Comment s’y prendre ? Si 20 % de notre consommation provient du sel que nous ajoutons en cuisinant ou en ressalant les plats, environ 80 % est déjà contenu dans les aliments que nous mangeons.
Il faut donc d’abord surveiller les produits que nous achetons. Ciblez notamment le pain (2,5 grammes de sel dans une baguette !), les céréales du petit déjeuner, le fromage, la charcuterie, les biscuits apéritifs. Evitez les productions de l’industrie agro-alimentaire comme les plats préparés ou à emporter, les soupes (certaines contiennent jusqu’à 10 grammes de sel !). Regardez les étiquettes pour débusquer le « sel caché », favorisez les produits signalés comme « à teneur réduite en sel/sodium”, « pauvre en sel/sodium”, ou encore « sans sel”, identifiez les quantités de sel et de sodium en lisant attentivement les étiquettes.
Pour vous aider, voici quelques repères. 1 gramme de sel, c’est :
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