Dans le cadre de son partenariat prévention avec la MFCF et les mutuelles cheminotes, la CPR a réalisé une grande enquête sur l’activité physique des cheminots actifs et retraités. Résultats.
Sommaire :
Il existe de fortes variations d’activité physique selon l’âge des cheminots, qui constitue l’élément le plus déterminant. Commençons par la durée d’activité. 1 heure et 38 minutes : c’est le temps quotidien moyen consacré à une activité physique par les cheminots. Soit 10 heures et 14 minutes par semaine. Les moins de 35 ans sont les plus dynamiques puisqu’ils atteignent 14 heures et 52 minutes de pratique hebdomadaire.
Ce sont les « activités dans le cadre du quotidien » (au travail et à la maison) et les loisirs qui constituent les deux principales sources d’activités, avec respectivement 40 et 36% de l’activité globale. La « mobilité active », c’est-à-dire les déplacements d’un endroit à l’autre, contribuant pour sa part à un quart de l’activité.
Enfin, si l’activité physique dans le cadre du quotidien tient une place importante chez les moins de 50 ans, à partir de 50 ans l’activité dédié aux loisirs prime.
Le niveau d’activité physique quant à lui, c’est-à-dire son intensité, varie selon le profil des cheminots. Ainsi 40% des cheminots déclarent avoir une pratique « intense », 32% une pratique considérée comme « modérée » et 29% une activité estimée « faible ». Mais les non-cadres se distinguent nettement avec 56% d’activité intense. A l’opposé, avec seulement 30% d’activité intense, les cadres sont à la traine.
Chez les retraités, le rapport entre les trois types d’activité physique est en revanche assez équilibré : 35% ont une pratique intense, 34% modérée, 31% faible.
Logiquement, on retrouve ces différences d’activité physique en matière de sédentarité des cheminots. Les cheminots interrogés déclarent passer 5 heures et 6 minutes en moyenne en position assise ou allongée, en dehors des temps de sommeil. Ce chiffre caractérise un niveau de sédentarité modéré, c’est-à-dire compris entre 3 et 6 heures par jour.
Mais les actifs non-cadres (près de 6h00 de sédentarité) sont beaucoup moins sédentaires que les actifs cadres (plus de 8h00). Ce sont toutefois les retraités qui affichent les comportements les moins sédentaires, en particulier les 65-80 ans (3h55).
Dernier point analysé : pourquoi les cheminots pratiquent-ils une activité physique ? La motivation majeure est la préservation de sa santé (57% des répondants). Les cheminots souhaitent ensuite se faire plaisir (28%) ou rencontrer du monde (20%). Perdre du poids s’avère en revanche un objectif plus anecdotique (5%).
A l’opposé, le manque de temps représente le principal obstacle à la pratique d’une activité physique (40%). Des problèmes de santé l’expliquent souvent également (26%). D’autres sont vaincus par une motivation (13%) déficiente ou contrariés par des conditions météorologiques (13%) inadaptées. Enfin, il subsiste encore un bataillon de réfractaires qui n’en ressentent pas le besoin (5%) ou tout simplement… n’aiment pas le sport (3%).
Fiche technique. Enquête réalisée par téléphone en novembre 2023 auprès de 501 personnes représentatives des 274 000 cheminots actifs et retraités au régime spécial de la CPR.
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